Essai sur l’étymologie du nom de notre village

Avant de tenter d’expliquer les racines du nom de notre village, il faut faire un retour sur l’Histoire de la France, du Languedoc, du Carcassès  et du Cabardès, enfin, de Carcassonne.
Dans un premier temps il est bon de rappeler que l’archéologie permet de savoir que le territoire de Pennautier  fut durant de longues périodes habité par les hommes.

De nombreux  vestiges préhistoriques nous montrent que l’homme séjournât sur notre territoire, depuis  le néolithique inférieur j(-300.000) jusqu’aux peuplades Celtiques, les Volques et les Tectosages dès le Ve siècle avant notre ère et jusque vers le IIIe siècle de notre ère. (considéré comme nos ancêtres « les Gaulois ».) [c.f. archéologie].
Vint  ensuite la période de l’invasion romaine, qui débuta dès -118 avant notre ère sur le territoire méridional de l’actuel France, entre les Alpes et les Pyrénées.
La ville de Narbo Marius (Narbonne) fondée par Jules César devint la capitale de la Gaule Narbonnaise. Jules César  y sera proconsul entre -58 à -49 av.- n.è. et en fit sa base arrière pour la conquête des Gaules.  C’est en -52 av.-n.è. que Vercingétorix ayant fédéré un grand nombre de tribus Gauloises fut vaincu à Alésia  déporté à Rome  il mouru en -46 av-n.è.

De nombreux  vestiges préhistoriques nous montrent que l’homme séjournât sur notre territoire, depuis  le néolithique inférieur j(-300.000) jusqu’aux peuplades Celtiques, les Volques et les Tectosages dès le Ve siècle avant notre ère et jusque vers le IIIe siècle de notre ère.
(considéré comme nos ancêtres « les Gaulois ».) [c.f. archéologie]. Vint  ensuite la période de l’invasion romaine, qui débuta dès -118 avant notre ère sur le territoire méridional de l’actuel France, entre les Alpes et les Pyrénées.

La ville de Narbo Marius (Narbonne) fondée par Jules César devint la capitale de la Gaule Narbonnaise. Jules César  y sera proconsul entre -58 à -49 av.- n.è. et en fit sa base arrière pour la conquête des Gaules.  C’est en -52 av.-n.è. que Vercingétorix ayant fédéré un grand nombre de tribus Gauloises fut vaincu à Alésia  déporté à Rome  il mouru en -46 av-n.è.

Durant, leurs conquêtes les romains  enrôlèrent un grand nombre de peuplades germaniques, alliés mercenaires, de Rome. Les populations Gauloises, Romaines et Germaniques cohabitaient dans une paix relative apportée par Rome. Durant de nombreuses décennies les peuplades Gauloises et Germaniques avaient eu l’occasion de connaître les us et coutumes des romains, certains élites de ces peuples devinrent citoyens romains, apprirent le Latin et obtinrent des postes clefs dans la hiérarchie romaine.
(1)Vous retrouverez dans le menu [c.f. chronologie] , la transformation du nom du village, ainsi qu’un essai sur la période Gallo-Romaine sur le territoire
[c.f. époque cyclique]

Nous retrouvons vers 208, les Volques Tectosages,  peuple « Gaulois »  d’origine Celte,  de Toulouse  jusqu’à Narbonne.
En 412, les Wisigoths  alliés des romains, entrèrent en Gaule,  et par leurs conquêtes et leurs bravoures exemplaires obtinrent le statut de peuple fédéré et ils passèrent de nombreux Foédus (2)(3) a partir de 418.
En 466, l’empire romain est en plein déclin, le roi Wisigoth, Euric 1er, rompis les foédus et s’empara de la Narbonnaise. Le royaume Wisigoth  de Septimanie  était créé.
En 475, ce dernier, crée la «Lex Scripta Wisighotorum», loi promulguant le roi Wisigoth seul seigneur de tous les habitants du royaume, quelle que soit son origine.
L’année 506, est l’apogée de la puissance wisigoth, le roi Alaric II promulgue la «Lex Romana Wisigothorum», plus connu sous le nom de «Bréviaire d’Alaric», le royaume de l’ancienne Narbonnaise première  comprend 34 évêques, 7 évêchés dont Narbonne et Toulouse, le territoire de l’actuel département de l’Aude  est soumis a la domination wisigothique.

En 507, les  Francs conduit par Clovis 1er, prenne Toulouse après la victoire de Vouillé, les Wisigoths reculèrent et Clovis 1er, fit le siège de Carcassonne en 508 (4), et s’enfonce vers Narbonne, mais des renforts Ostrogoths alliés des  Wisigoths  repoussèrent les armés de Clovis  jusqu’en Lauraguais. Pour remplacer les cités perdues, les Wisigoths avaient érigé en cités, Carcassonne, Elne et Maguelonne, dans ces cités furent fixées des évêchés chrétiens.

C’est encore par deux fois, en 585 et 589, sous la conduite de Gontrand 1er, que les Francs réapparaissent et assiègent Carcassonne avec succès, mais les Wisigoths conduit par Récarèdes 1er, reprennent la ville (589) et repoussent les Francs  tant et si bien que lors du concile de Tolède et le synode provincial des évêques de la Narbonnaise  tenu après 589, huit villes, dont Carcassonne  sont encore mentionnées faisant partis du royaume Wisigoth. Les limites de la Septimanie de 508 n’avaient donc pas changé.

Vers 676, le roi Wisigoth Wamba, fixant les limites de son royaume énumère les même villes. Carcassonne  y est encore cité.
Il faudra attendre l’an 712 (le 17 juillet) pour que le royaume Wisigoth prenne fin après que Rodéric fut vaincu par les Sarrazins. Enfin, c’est seulement en 759, sous Pépin-le-Bref, que les Francs ont réuni la région à la couronne de France.

(2)Foédus= traité passé avec l’empire Romain avec un peuple étranger.  Foédus= nom latin, voulant dire bonne foi, parole donné. Notion extrêmement forte dans la Rome antique.

(3)Géré de façon indépendante avec leurs propres lois et leurs dirigeants,  non soumis, ni aux lois et aux impôts romains, et qui étaient rétribués s’ils étaient  recrutés, et allaient combattre avec leurs armes et leurs chefs.

(4)Il a été suggéré sans en avoir aucune preuve historique, aucun texte ne le mentionne, que Clovis (roi des Francs) avait donné le lieu, en 508, à un « lieutenant » de son armé, (après la victoire de Vouillé) mais, à cette date, Clovis 1er, fut chassé du siège de  Carcassonne, et recula sur le Lauragais.

Il faut bien avoir à l’évidence que seuls les vainqueurs peuvent redistribuer à leurs alliés, des lieux confisqués, comme nous pouvons le constater lors d’autres actes de l’histoire de la commune.

Évolution du nom

Cet essai sur l’évolution du nom a été possible grâce aux archives depuis 1126, qui nomme cet ancien fief devenu commune au fil du temps.
En ce qui concerne l’évolution du nom de Pennautier, nous pouvons constater que la racine «colline», ce retrouve transcrite de différente façon selon que le texte fut écrit en Latin, en langue d’Oc ou en vieux Français, et ce, jusqu’en 1633 où le radical «Pé» fait son apparition. En 1126 dates des premiers écrits relatifs au village, nous n’avons pas encore la particule «N» (En), il faudra attendre 1172 pour la retrouvée en liaison des deux éléments formant le nom de notre village.
Enfin les deux derniers radicaux se retrouvent, durant les siècles, sans vraiment de grande différence d’écrit, sauf la terminaison «ter»(io), «tier», ce dernier déjà utilisé en 1194.

Voici la liste des différentes dates relatant des faits historiques, accompagnés des évolutions du nom transcrit dans ces textes.

1124.………
1126.……… Podio-Autérij, Podio-Autérii.
1172.……… Podio-Nautério.
1191.……… Podio-Nautério.
1194.……… Puegnautier.
1202 ……… Podio-Nautério.
1210 ……… Pog-Nautier, Poh-Nautier.
1226 ……… Puech-Nautier
1246 ……… Podio-Nautérij, Podio-Nautério.
1254 ……… Podio-Nautério.
1255 ……… Podio-Nautério.
1262 ……… Podio-Nautério.
1269 ……… Podio-Nautério, Podium-Nautérium.
1264 ……… Podio-Nautérii.
1271 ……… Podio-Nautério.
1284 ……… Pechnautier.
1285 ……… Pechnautier.
1289 ……… Podio-Nautério.
1324 ……… Podio-Nautério.
1366 ……… Podio-Nautério .
1390 ……… Puynautier.
1479 ……… Puynautier.
1547 ……… Puynautier.
1589 ……… Pech Naultier.
1589 ……… Puynautier.
1590 ……… Puynautier.
1633 ……… Pénaultier.
1642 ……… Pénautier.
1653.……… Penautier.
1728 ……… Pennautier.

Il faut noter que la prononciation du nom de notre village va à l’encontre des règles élémentaires grammaticales de la langue française, en effet la phonétique est:

[ pe ] [ no ] [ tié ] et non: [ ] [ no ] [ tié ].
Comme le voudrait la grammaire, la voyelle «e» devant deux «n», devrait se prononcer «é», mais ici, l’exception sur les noms propres est d’actualité.
Bien des jeunes d’aujourd’hui ont trouvé l’astuce et disent «Peno» comme nous retrouvons «vilemache» pour notre voisin…..
Et ce n’est pas que d’aujourd’hui que le nom de notre village est «écorché», pour preuves dans les archives communales, nous trouvons, des «Pénotyé», «peynotié», datant du XIXe et  XXe siècles. Toutefois, la question reste en suspend, en considérant que la prononciation doit ce faire, en, pe-no-tié, et que nous trouvons en 1633 Pénaultier, pour arrivé en 1728 à Pennautier (suite à la logique grammaticale du «én» en «enn», par quel hasard, doit-on la phonétique [pe]….
Quelques inguistes de notre connaissane nous ont toutefois accordé le fait que les deux prononciations peuvent ce dire, car comme l’exemple de notre grande soeur « Montpellier » où les deux pronociations sont correctent.

Simplementla pronontiation « pé » serait plutôt utilisé chez les ouvriers, artisans, agriculteurs, la pronociaton « pe » serai plutôt usité par les employés, commerçants et administrations.