Voies, rues, lieux-dits
Noms anciens noms des rues
On lit sur une délibération du conseil municipal du 14 mai 1824, que le chemin du tambour passe devant la métairie haute, longe le mur de clôture du parc du château, bifurque sur le chemin allant à la métairie de Paret-Longue. (la métairie haute se trouvait coté gauche de la rue Grignon, côté des villas). (A.D.11,4E279/1D18)
Alors juste une petite anecdote à propos du nom de ce chemin.
Il est bon de savoir comme le montre le nom du chemin qui n’existe plus mais qui longeait anciennement au nord du mur de clôture du parc du château, qui commençait à l’emplacement du monument aux morts actuel était le chemin «du mail», c’est une des voies où les habitants de la commune se retrouvaient pour jouer au mail. Depuis le début du XVIIIe siècle ce jeu permettait à la communauté de se défouler après leur labeur quotidien. Des tournois étaient organisés faisant confronter les corporations, les bourgades et autres bourgeois.
Les maillets en bois cognant sur les boules aussi en bois raisonnaient comme des baguettes sur la peau d’un tambour.
En octobre 1826, plantation des arbres longeant la ligne de poste (RD6113, ancienne RN113) entre Carcassonne et Pezens. Il est demandé aux riverains propriétaires de laisser un espace non cultivé afin de faciliter les plantations.
(A.D.11,4E279/1D18)
Le 4 novembre 1832, décision de faire démolir les escaliers de desserte des habitations construits dans les rues. Un rue Malves (rue du vent), un autre dans l’ancienne impasse, ruelle de l’Estrade (ruelle Victor Hugo).
(A.D.11,4E279/1D18)
En 1836, des travaux de réfections d’un cout de 420 francs sont faits au mur d’enceinte du Coustou qui s’est effondré à cause des pluies.
(A.D.11,4E279/1D19)
Le 18 août 1842, le conseil propose la couverture totale du fossé du Beylherot et de créer le chemin sur ce couvert et les jardins qui ont été créés suite au comblement des fossés du tour du village.
Un devis fut dressé par monsieur Ruffel architecte de Carcassonne pour un montant de 425 francs. (A.D.11,4E279/1D19)
En 1843, ébranchage des platanes du communal, les fagots seront distribués aux indigents de la commune.
Le 20 août 1843, réparation du mur rempart de la machine sur 16 mètres linéaire pour un montant de 45 francs.
Le 2 novembre 1843, repavage des rues du vent, Maubec et d’al teint.
En janvier 1844, un lieu est appelé, «Las Boulémios» et une parcelle, «Liéro de la Rendo». (n°40, plan 6)
Ce passage donnait accès aux maisons du jardinier et du gardien du château, qui en 1844 avaient été démolies depuis fort longtemps.
(cette parcelle est l’endroit du monument aux morts actuel qui était à l’entrée de la ruelle qui servait à tous, peuple, bourgeois, nobles de jouer au jeu du mail.
La ruelle commençait à cet endroit longeait le mur de clôture du parc du château, passait entre ce mur et la métairie haute et ressortait sur le chemin du tambour.
Le chemin du tambour appelé comme cela du fait du bruit que les maillets des joueurs faisaient sur les boules en bois…)
Des travaux furent réalisés sur les chaussées du village depuis de nombreuses années, mais toujours à titre de réparations urgentes mais jamais programmées.
En 1847, le maire Auguste Belloc avocat, décide de passer un accord de réhabilitation programmée avec l’entreprise Soulairac Jacques, le contrat stipule qu’il devra réaliser les travaux de repavage à valeur de 145 francs par an pour une durée de 12 ans. Le choix des rues à refaire par l’entreprise sera déterminé par monsieur le maire chaque année.
Les documents 4E279/1O2 & 1D19 montrent la liste des noms des rues actuelles, anciennes (1847), voire même très anciennes (XIVe, XVIe ).
Le 9 février 1879, achat à l’entreprise Masson fabricant d’appareil d’éclairage à Paris, de 4 lanternes avec leurs accessoires pour 362,90 francs, en 1880 quatre de plus, en 1881 quatre de plus, en 1888 achat de lanternes, 1896 mise en place de lanternes.
En mai 1864, le chemin de Chavarel, aujourd’hui la rue du Roc.
Délibération du 14 novembre 1875, propose de déplacer l’allée d’arrivée de la grande route à l’aqueduc, plus haut sur la colline afin de la protéger des inondations qui la détériore à chaque fois. (A.D.11,4E279/1D21)
Il est fait mention en 1882 de la rue du Barry, située entre le croisement de la route d’Aragon et la route de Ventenac-Cabardès.
En 1893, l’élagage des platanes du communal produit 400 fagots de bois que la maison de bienveillance distribuera aux indigents de la commune. (A.D.11,4E279/1D24)
Le 20 décembre 1901 un contrat d’électrification du village fut conclu avec la «Société Méridionale de Transport de Force» pour un marché s’élevant à la somme de 13.200 francs.
Le contrat prévoie l’éclairage public des rues par le remplacement des 20 lampes à pétrole et la mise en place de 33 lampes électriques avec gratuité de l’éclairage sur 65 ans.
Le 27 décembre 1901, la commune s’éclaire par 20 lampes à pétrole brûlant chacune et par an, pendant 768 heures et 600 francs de pétrole, sans compter le gagne du préposé au service (allumage, remplissage, entretien, etc)
Le 16 janvier 1902, vote final pour 14.700 francs relatifs à l’électrification.
Le 7 janvier 1904, l‘électrification des chemins n°3, 4, 5, 6 et 38.
(A.D.11,4E279/1D24)
En septembre 1913, le conseil, réfléchit sur le déplacement de l’allée et la construction d’une nouvelle voie en parallèle de celle existante, mais un peu plus loin sur la hauteur afin de la soustraire aux inondations.
(A.D.11,4E279/1D26)
Le 28 février 1935, le conseil municipal établit un contrat de réfection des rues du village avec goudronnage à émulsion avec l’entreprise Perez d’Ormaison qui stipulait que la main-d’œuvre utilisée serait recrutée au sein des chômeurs que compte le village.
Le coût se monta à la somme de 10.000 francs dont 4.410 francs de matériaux.
De plus les bordures, les trottoirs, les caniveaux furent réalisés par les entreprises de la commune qui s’étaient engagé elles aussi à embaucher les chômeurs de la commune si le besoin s’en faisait sentir. Le coût de ces travaux s’élève à 8.500 francs.
Une enveloppe de 2.000 francs supplémentaire fut votée pour des travaux aux mêmes conditions pour des travaux d’assainissement dans la Grand’rue. (A.D.11,4E279/1D27)
En janvier 1955, le 1er service de «nettoiement» municipal des rues du village vit le jour.
Liste des anciens et nouveaux
noms des rue du village:
1) rue de l’Estrade, rue de la poste, rue Victor Hugo.
2) traverse de l’Estrade, rue de Chavardel, bas de la rue Pierre Loti (actuel: entre la rue du vent et la rue Victor Hugo).
3) ruelle du Beylhérot, ruelle de Metché.
4) ruelle de l’Estrade, ruelle du pont Durant, ruelle de la porte de Castre.
5) rue de la Machine, rue Valvert, rue Emile Zola.
6) rue de la Machine, (de la porte Naval à la Boule Caucal), la cavalcade.
7) rue Valvert, rue Malve, rue du vent.
8) rue de Surquive, rue de l’Escalade, rue du-bombe-cul, rue Fabre d’églantine.
9) rue de Chaume, rue (derrière l’église) de Saint-Abdon, rue Fabre d’Eglantine.
10) rue de la Procession,
11) cul-de-sac Triqueton.
12) rue du Couvent,
13) rue de la manufacture, rue du Coustou.
14) rue du Coustou,
15) place du Coustou.
16) rue de la Voute des Saints, rue étroite, rue Alfred de Musset.
17) carrière del Fon, rue du Coumet, rue du café Polonais, rue des cafés, rue Alfonse Daudet.
18) rue des Remparts,
19) rue du Pagnéraïré, rue de la Portette,
20) cul-de-sac du four,
21) ruelle de Traoupet, cul-de-sac de l’Escalier,
22) rue Mariette, rue de la Mairie, rue Frédéric Mistral.
23) rue de Laboule, rue de la place, rue Frédéric Mistral.
24) la place, place de l’église.
25) rue Janenque, la Grand’rue, rue Honoré de Balzac.
26) rue de l’église,
27) rue du couvert, rue Pierre Loti.
28) ruelle de Laboule, cul-de-sac de l’ancien four banal, impasse Pierre Loti.
29) boulevard de la fontaine du château, boulevard Pasteur.
30) place de la Pompe, (croisement entre le boulevard Pasteur, la route d’Aragon et la placette à droite)
31) boulevard de la nouvelle fontaine, boulevard Pasteur.
32) rue du Roi, rue du 14 juillet.
33) rue de la reine, rue du 8 Mai.
34) chemin de Chavarel, rue du Roc.
35) carrière de la capellanie (disparue).
36) carrière de la prison du roi (disparue).
37) rue d’al teint.
38) passage du Poussadou, impasse des tanneurs.
39) la place vieille.
40) liéro de la rendo, à las boulémios.