Patrimoine / lieux remarquables

La maison consulaire
Les mairies
Groupes scolaires

Les élus, qu’ils aient été consuls ou maires ont toujours eu besoin de se réunir avec l’ensemble de leur conseil afin de prendre les décisions relatives à leurs charges.

Ils l’ont fait selon leur temps, soit dans les maisons consulaires, les cappellanies ou maisons presbytérales puis dans les maisons et hôtels du peuple, de ville, les mairies.

Les cotes des Archives Départementales de l’Aude numérotées en 4E, sont pour la commune de Pennautier inscrites sous le numéro 279, la série D concernant l’administration générale de la commune, 1D, conseil municipal, commence par un registre coté 1.

La cote entière est: 4E279/1D1 est daté d’octobre 1678.

Ce premier document indique (avant 1690) que le conseil politique était réuni dans la maison consulaire, mais dans l’état actuel des recherches, son lieu n’a pas encore été trouvé.

(selon certains textes historiques Languedocien, les consuls se réunissaient parfois dans une maison appartenant à l’ensemble seigneurial.Il a été également constaté dans certaines communes de l‘Aude que les salles de garde qui se trouvaient au dessus des tours-portes pouvaient aussi abriter les réunions du conseil politique consulaire, voire les classes d‘école).

Puis nous trouvons au fil du temps, avant 1690 et pendant quelques années la mention:
«maison consulaire», puis plus aucune mention.

Enfin en 1690 le 3e jour de février, les délibérations étaient inscrites dans des registres par: 

«(la date) dans le lieu de Pennautier, le conseil politique de la communauté a été convoqué et assemblé en la forme et la manière accoutumée dans la maison presbytérale faute dhôtel de ville»

Pendant environ 82 années les réunions n’étaient donc plus assemblées dans la maison consulaire mais dans le presbytère voire parfois au château du seigneur.

Dans la délibération du 26 août 1770, il est dit que la communauté des habitants serait déterminée à faire construire un local qui lui appartiendrait afin de tenir les délibérations la concernant et qui pourrait aussi servir en même temps à loger le régent des écoles.

En date du 25 avril 1772, il est écrit que les consuls conclurent à la réalisation du projet de la construction d’un hôtel de ville sur le terrain vacant (jardin) à l’aquilon de la tour-porte d’Amont (!). (n°04, plan 18 et plan 19).

Un plan et devis furent demandés au sieur Albarède architecte à Carcassonne, quelques temps auparavant (en 1768) dont le devis s’élevait à 2.750 livres.

Les travaux furent réalisés par le sieur Dardène maître maçon de la Barbacane,
qui remporta l’adjudication avec un rabais de 50 livres.

Cet investissement put être réalisé grâce au prêt que le citoyen Jourdana de Ventenac (Cabardès) accorda à la communauté.
(A.D.11,4E279/1D13)

Fin 1772 délibération du conseil politique, il est dit: «dans la maison de ville»…..

Le 4 juillet 1773, les papiers et titres des archives de la communauté qui étaient placés jusqu’alors dans un coffre fermant à clé, servant d’accoudoir au banc des consuls dans l’église paroissiale du fait du manque de maison de ville furent transférés dans la petite chambre du 1er étage de cette dernière du côté de la tour de la porte d’Amont.
(A.D.11,4E279/1D15)

Des travaux furent réalisés sur le couvert (toiture) de la tour du portail d’Amont attenante à l’hôtel de ville en 1783, par l’entreprise Ornière maçon, sous le contrôle de monsieur Chevalier ingénieur des ouvrages publiques de Carcassonne.

Le montant de ces travaux tout compris s’élevèrent à 2.125 francs comme le montre les quittances du 23 octobre 1783 et 10 novembre 1784 faites au citoyen Jourdana de Ventenac, prêt et intérêts compris. (A.D.11,4E279/1D16)

C’est sur une décision du 15 mars 1806 que le conseil municipal décide de modifier la maison commune et d’agrandir l’entrée du village au portail d’Amont.

C’est 462 francs 17 cts qui furent votés pour cette réparation qui fut surveillée par messieurs Pierre Coste et Pierre Lamarque.

Par ces travaux le conseil municipal réduisit considérablement la surface de la mairie . (A.D.11,4E279/1M1).

(C’est à cette date que fut démolie la dernière arche restant debout de la porte-tour du portail d’Amont).

Les plans et l’étude de monsieur Gordien E. architecte de Carcassonne sont à l‘origine du projet. (A.D.11,4E279/1M3)

En 1864, achat d’une première horloge pour la mairie puis changement le 21 janvier 1865 pour une autre horloge plus performante au prix de 1.691 francs moins la reprise de 600 francs de la première.

Ce sont les établissements J. Wagner neveu, horloger mécanicien de l’empereur, qui fournirent ces horloges. (A.D.11,4E279/1M7)

En août 1905, une autorisation du conseil accorde au bouilleur de cru des ateliers publics d’installer son alambic dans le rez-de-chaussée de l’ancienne mairie.

En août 1916, le bouilleur de cru est encore autorisé à y installer son alambic.
(A.D.11,4E279/1D25)

Le 5 juin 1920, l’ancienne mairie est louée pour 60 francs pour l’année.
(A.D.11,4E279/1D26)

Le groupe scolaire / Mairie

C’est sur le registre des délibérations du conseil municipal du 24 aout 1879 que l’idée de construction d’un groupe scolaire avec mairie vit le jour.

Certains membres du conseil ainsi que certains des plus grands imposés du village (qui à l’époque étaient invités et conviés de donner leurs avis) détracteurs du projet d’un nouveau groupe scolaire (avec mairie) d’un investissement important, alors que la commune était encore fortement endettée par la construction de l’église, avaient proposé en 1890 de faire un agrandissement par l’obtention de la maison et du jardin (au cers, l’ouest) voisin à l’école.

Les propriétaires voisins étaient, les familles Camps aîné et Camps jeune.
(A.D.11,4E279/1M1)

Un projet fut monté pour cet agrandissement mais il ne vu pas le jour.

Plusieurs autres projets furent à l‘étude, car l’école de garçons était trop petite et l’école de filles qui jusqu’alors était dispensée dans les locaux loués par le bureau de bienfaisance de la commune, étaient une cuisine non adaptée et quelques dépendances mal éclairées, dans un état lamentable.

De plus le bureau de bienveillance voulait récupérer la totalité de la maison afin d’y créer plusieurs appartements avec l’idée que de plus grands revenus subviendraient mieux au secours des indigents de la commune.

Maison de la charité (de bienfaisance)

école des soeurs de la congrégation

Encore, l’école privée congréganiste de jeunes filles ainsi que la classe enfantine (ancêtre des maternelles) tenue par les sœurs étaient sur le point elles aussi de fermer. (A.D.11,2OP2307)

Ce groupe scolaire avec mairie fit couler beaucoup d’encre et de salive, car les polémiques ont été bon train, sur le bien fondé de sa construction dès 1880.

On s’aperçoit au fil des lectures qu’au début du projet de modification et d’amélioration des écoles le conseil municipal était composé en 1871 de notables et bourgeois puis en 1878 d’artisans et commerçants des classes laborieuses et peu de notables et bourgeois. Puis la tendance s’inversa en 1889, monsieur Jean Dons fut élu maire de la commune et on vit un véritable changement de cap des décisions communales.….

Déjà, la rivalité politique faisait rage, entre 1871 et 1878 monsieur le comte Gaston de Beynaguet fut maire de la commune, puis de 1878 à 1889 ce furent Célestin Husson et Antoine Bertrou qui avancèrent l’idée de cette nouvelle réalisation.

plan original de la mairie avec groupe scolaire
plan original de la mairie avec groupe scolaire

Puis Monsieur le Comte Amédée de Beynaguet Marquis de Pennautier de 1889 à 1892 élu premier magistrat était contre le projet, d‘autant que l‘emplacement choisi avant son élection était un terrain appartenant à Odette, Jean et Paul de Beynaguet (membres de sa famille) situé au bout de son parc, dont il ne voulait en aucun cas céder une parcelle.

Les uns et les autres, avançaient «de bons arguments».

Ceux «pour», disaient que l’emplacement était en tous points excellent du fait de sa proximité au centre du village sur le boulevard circulaire et le chemin de Jarla(*) et pratiquement à l’entrée du village, donc des habitants et par conséquence des élèves, loin de toute industrie et autres ateliers d’artisans que comptait alors le village.

(*) «chemin de Jarla», du nom de la métairie de monsieur Jacques Jarla, actuelle ferme de monsieur Pierre Dons, rue Jean Moulin.

Les autres, «contre», proposaient des terrains plus adéquat et loin des cafetiers, qui ne sont pas des lieux propices à la bonne éducation des enfants.

C’est avec l’élection de monsieur Jean-Antoine Don(*), que passa en force le projet le 3 juin 1902 approuvé par le commissaire enquêteur du préfet Fraïssé, comme, d’utilité publique devant le tribunal civil qui vota l‘acte d‘expropriation.

(*)Jean-Antoine Dons: chevalier de l‘ordre de la Légion d‘honneur, qui rappelons le, a été le maire de Pennautier avec le mandat le plus long de l‘histoire des 1er magistrats de la communauté, avec 48 années consécutives de mai 1892 à septembre 1939. (voir des consuls aux maires, site web).

Reproduction du plan de la mairie-école, montre les classes se trouvant au  r-d-c des ailes, les appartements des instituteurs au 1er étage, les locaux de l’hôtel de ville au centre de l’édifice (r-d-c et 1er étage)

C’est le projet de l’architecte Gordien de Carcassonne en 1902 qui emporta le marché, son devis s’élevait à 55.000 francs, le conseil reçu 20.000 francs de subvention de l’État.

L’achat du terrain coûta à la commune 3.360 francs.

L’adjudication de l’entreprise Serris Jean-François de Narbonne remporta le marché de sa construction, pour un montant de 47.853 francs.

La réception du chantier se fit le 08 janvier 1905.

Certaines clauses de construction exigées par l’architecte avaient été:

Les cheminées en marbre de Caunes, les fourneaux des cuisines de Trèbes, la pierre de taille venant de Villegly et de Villegailhenc, la pierre blanche de Beaucaire, le moellon limousiné des carrières de Pennautier, le sable et le gravier du Fresquel.

Il faut savoir que certaines entreprises de Pennautier avaient des concessions pour retirer, laver et revendre les agrégats au-dessus et au-dessous de la cascade.

(Le système mis en fonctionnement pour draguer le chenal au-dessus de la cascade, allant du moulin rive gauche, jusqu’au château d’eau rive droite était encore place dans les années 1960.)

Pour la construction de l’école/mairie, le conseil reçu 19.810 francs de subvention de l’état le 24 février 1903.

Le montant total de sa construction s’éleva à 60.472,86 francs au lieu des 55.000 francs prévus au départ, les 5.472,86 francs de plus du fait de l’agrandissement de la classe de maternelle et de l’appartement de l’instituteur adjoint supplémentaire et des imprévus.

L‘inauguration et les festivités de l‘école/mairie eurent lieu le 13 novembre 1904.

Une souscription bénévole fut proposée aux habitants pour leur réalisation.
(A.D.11,4E279/1D25)

Dans ce projet d’école/mairie, l’école se trouvait au rez-de-chaussée des ailes droite, gauche et arrière de la mairie actuelle.

Les locaux de la mairie quant à eux se trouvaient dans le corps central (R-de-C et 1er étage).

L’ancienne mairie-école devenu par la construction du groupe scolaire seul hôtel de ville, bibliothèque, comprenant aussi les locaux de la police municipale et une salle polyvalente.

L’emplacement actuel de l’accueil de l’hôtel de ville dans l’aile gauche était la classe unique de garçons et la cour de récréation aussi à gauche et à l’arrière du bâtiment, dans la salle de réunion (et de vote) actuelle, dans l’aile droite la classe unique de filles.

La bibliothèque actuelle dans l’aile arrière était la classe d’asile ou enfantine, dénomination ancienne des maternelles, la cour des filles et de la classe enfantine se trouvait à l‘arrière droit.

La fourniture et la pose de l’horloge de la mairie actuelle furent fait par l’entreprise Nègre Victor de Montolieu le 2 septembre 1904 pour un montant de 1.300 francs.

À partir de février 1905, la commune prend en charge le balayage des classes de l’école laïque.

En 1917, les résultats scolaires relatifs à l’obtention du certificat d’études primaires dans les classes de Pennautier étant très bons tous les ans et depuis déjà plusieurs années et plus particulièrement cette année, une prime de 100francs pour bons résultats est votée à chaque enseignant du primaire.
(A.D.11,4E279/1D26)

Le 6 juillet 1926, une circulaire préfectorale est envoyée au maire concernant les inspections médicales scolaires mises en place sur un plan national.

Le maire répond que le docteur du village passe déjà deux fois par an dans les écoles sans compter l’assistance aux indigents.
(A.D.11,4E279/1D27)

Le 14 avril 1931, chaque classe de garçons et de filles compte plus de 30 élèves et la classe enfantine 55 enfants.

Les écoles libres de la commune s’étiolent «chaque jour» un peu plus.

En 1931, un poste d’adjointe pour la direction des enfants de 5 à 9 ans est dans l’attente de l’autorisation de l’inspection académique.

La commune crée dans l’attente de cette décision, un poste pour une femme de service au soin de la classe enfantine, ainsi l’institutrice de cette dernière classe pourra prendre en charge les 5-9 ans. (A.D.11,4E279/1D27)

En 1933, le 27 novembre, le conseil municipal donne son avis favorable à la mixité des classes et ainsi de mieux repartir les cours selon les âges des élèves.

Une subvention de 400francs est votée pour acheter du mobilier de classe mieux adapté pour l’éducation. (A.D.11,4E279/1D27)

En novembre 1936, une subvention de 1.000 francs est allouée au programme national d’éducation physique des écoles laïques.

Le 23 juillet 1937, une décision préfectorale rend la visite du médecin de l’éducation nationale obligatoire dans les écoles du département.

En octobre 1940, la commune loue pour un loyer de 200 francs un terrain pour la pratique sportive des écoliers et aménage «le sol communal» pour la gymnastique.

Ces aménagements coûteront 3.500 francs. (parking de l’école maternelle actuelle)

Le 17 juillet 1941 voit le projet puis en mai 1942 l’adoption de la création d’une caisse des écoles laïques et libres.

En 1944, suite à la débâcle allemande et la prise de la mairie par le comité de libération mené par monsieur Henri Huon et les forces des F.F.I.(*), monsieur l’inspecteur d’académie leur demande que les classes soit libérés, mises en ordre et nettoyées afin que les cours puissent reprendre.

(*) «F.F.I.», Forces Françaises de l’Intérieur, groupement des armées secrètes de résistance contre l’occupant Allemand.

Le 5 décembre 1952, une salle de cours préparatoire est créée.

Le projet fut dressé par monsieur Rieux architecte dont le devis s’élevait à 990.000 francs approuvé par la préfecture le 30 juillet 1953.

Les travaux de maçonnerie furent réalisés par l’entreprise Oriol pour un montant de 701.102 francs. (A.D.11,4E279/1D28)

En janvier 1955, la mairie organise une distribution de lait et de sucre aux enfants des écoles et une distribution de cadeau autour de l’arbre de Noël.

Délibération du 25 février 1958, vote pour l’installation du chauffage central au mazout à l’école/mairie par l’entreprise Malric de Carcassonne qui obtint l’adjudication pour un montant de 1.276.300 francs (ancien) soit 12.763 Nouveau francs.

Le 3 juin 1960, un agrandissement du groupe scolaire à l’arrière de la mairie vit le jour.

Il comprenait une salle de classe supplémentaire (actuelle bibliothèque) au rez-de-chaussée et un appartement pour l’instituteur au 1er étage, qui accueillit un temps la radio libre «Fréquence Cabardès».
(A.D.11,4E279/1D29)

En 1965, acquisition d’une classe mobile achetée aux établissements Vissol de Villeneuve-sur-lot, pour 21.150 NF.

Posée en bordure du stade du colombier et servant à recevoir les élèves de maternelle des habitants nouvellement arrivés dans le lotissement.

L’aide institutrice(*) en poste fut madame Laffage Janine nommée à compter du 1 janvier 1961.

(*)«l’aide institutrice», poste toujours présent dans les écoles maternelles, ces employés ne sont pas sous la tutelle de l’éducation nationale, se sont des agents territoriaux des mairies, appelé aujourd’hui «agent territorial spécialisé des écoles maternelles (a.t.s.e.m.)».

Une autre classe dans une maison devant l’église fut établie pour soulager les maternelles et c’était la cour du presbytère actuel (ancienne manufacture(*)) qui servait de cour de récréation.

(*) «manufacture de draps», article ampliatif au lieux oubliés.

Le groupe scolaire actuel

Le groupe scolaire actuel «Henri Huon», du nom d’un ancien maire.

Situé avenue Raymond Courrière fut construit en 1972 puis agrandi quelques années après. (A.D.11,4E279/1D29)

Monsieur Henri Huon.

Son mandat de maire commença par la prise en force de la mairie à la tête d’un petit groupe de partisans intitulé «comité local de libération», suite à la débâcle allemande à la fin de la seconde guerre mondiale, le 25 septembre 1944.

Ils occupèrent l’hôtel de ville jusqu’aux premières élections du 28 avril 1945, puis monsieur Henri Huon fut élu comme premier magistrat de la commune.

Il fut maire jusqu’au 13 mars 1977 (32 années consécutives).

Quelques noms d’institutrices et d’instituteurs retrouvé pêle-mêle dans les différentes archives.

1493, Antoine Géli, prêtre et recteur (régent/instituteur) de Pennautier.

1514, Bertrand Calvière est recteur (régent/instituteur). (A.D.11,124J545)

1527, Jean Barthes est prêtre et recteur (régent/instituteur) de Pennautier.

Début XVII° siècle, Bertrand Belloc, prêtre et recteur (régent/instituteur)

Idem, Anthoine Géli, prêtre et recteur (régent/instituteur) (A.D.11,124J872)

Le 01 février 1682, sieur Vitalis Dufour habitant de Pezens devint régent pour les écoliers, aux honoraires de 30 livres pour la gagne que la communauté a l’accoutumé de donner.

Le 23 juillet 1694, monsieur Le Vicaire est régent, perçoit 36 livres pour la gagne des écoliers.

Le 29 juin 1716, la communauté se trouve sans régent des écoles, le sieur Falgoux notaire royal de Caux devient «mettre décolle» sous le bon plaisir de Monsieur de Sévin seigneur de Pennautier.

Le 09 aout 1725, sieur Jacques Vialan est régent de l’écoles

Le 24 juin 1727/1729, monsieur Pujol est régent de l‘école de garçons, en 1729 le gagne s‘élève à 100 livres annuel.

1753, Pierre Fozenbas, est régent de l’école de garçons.

1755, François Mouniès, est régent de l’école de garçons.

1756, Philippe Laugard, est régent.

1761, Pierre Fozembas.

Avant 1762, monsieur Boyer, régent de l’école de garçons, décédé est remplacé par monsieur Pierre Sicre qui lui-même est remplacé pour cause de maladie en 1763 par monsieur Gaspard Godefroy.

De 1768 à 1776, Estienne Busque du village de Fraïsse est régent de l’école mais en 1776 voulant partir du fait de son âge avancé il laisse sa place à monsieur Tissadon Justin, celui-ci ne s’étant pas présenté à son poste, le conseil demande à monsieur Busque de reprendre ses fonctions.

17 juin 1777, monsieur Busque se retire, il est remplacé par monsieur Germain David.

27 décembre 1782, Antoine Germain écrivain est régent de l’école de garçons. Au salaire de 150 livres par an.

11 février 1785, sœur Julienne Brian, école des filles pauvres.

13 aout 1788, retour de monsieur David Germain en remplacement de sieur Germa qui va exercer ailleurs.

1798, Sœur supérieure Julienne Brian, institutrice de l‘école des filles.

Avant 1804, monsieur Guillaume Fraissé, instituteur de l’école de garçons.

Après 1804, monsieur Germain David.

Sept 1831, monsieur Malric jean, instituteur de l’école de garçons.

Mai 1832, monsieur Malric Jean et monsieur Gros Pierre furent instituteurs, mais seul monsieur Gros resta car monsieur Malric n’avait que 6 ou 7 élèves, les parents préféraient garder leurs enfants aux champs et ateliers ou les emmenaient directement à l’école à Carcassonne. (A.D.11,4E279/1D18).

1833 à 1836, monsieur Pierre Gros.

Avant 1838, mademoiselle Compriste.

1839, sœur Hortance (mademoiselle Pennavaire).

1843, mademoiselle Allau Pauline.

1847, monsieur Antoine Rigaud instituteur de l’école privé de garçons.

1849, monsieur Jean-Pierre Gros.

1850, monsieur Jean-Pierre Mayreville.

1874, monsieur Biscan Pierre, instituteur adjoint de l’école laïque de garçons.

1882, mademoiselle Fort.

1883, mademoiselle Elisabeth Laffages.

1888, monsieur Lestrade, instituteur.

1931, madame Médus jeanne est nommé femme en charge de l’école enfantine communale laïque.

1960, monsieur Crémade Jean, instituteur, mesdames Crémade Renée, Rivière Magdeleine, Raymond Henriette.

1961, madame Laffage Janine, aide-institutrice de maternelle.